Voyages autour de la Méditerranée et surtout en Italie ma patrie d'adoption
Par Marguerite
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Le roman écrit par Roland Bacri (1)nous donne à la fois la nostalgie de notre passé mais ,grace au style primesautier de l'auteur , nous raconte gaiement ce que fut l'histoire de notre ville , la vie de leurs habitants avant l'arrivée des Français et bien entendu , nous fournit une foule de renseignements historiques sur ce que fut "la prise d'Alger" , après le fameux coup d'éventail... Une saga désopilante menée à grands coups de pataouète. Rien ne manque de nos habitudes, de nos travers, de nos qualités.
Le point final de cette cavalcade au travers de ces évènements tragi-comiques
est l'adieu à notre terre , tout entier dans ce poème .
Allez bon, ça va, elle est morte,
Oublie-moi s’il te plaît !
Quest-c’tu crois, je suis la coll’forte ?
En amour j’suis fair play.
J’avais cru qu’ti’étais mon beau rêve,
Tes passions, purée, ell’s sont brèves !
Quelle amère’ conclusion.
Ce n’était qu’illusion.
Allez bon, ça va, elle est morte,
Marqu’dommage, on fait la rupture,
Quand je pens’ l’existenc’ sereine
Que j’li avais préparée..
Elle aurait été comme un’ reine.
Ell’ me regrett’ra, purée !
L’incident, il est clos.
J’ai d’la peine mais c’est pas ma nature
Allez bon, ça va, elle est morte,
Et ti'es indépendante.
Moi ici comment que j’me porte ?
Obligé j’me contente.
D’éclater en sanglots.
J’te souhait’ le bonheur !
Mon amour, pour toi, peu importe
Que tu m’as pourri le cœur !
(!) Editions Grasset et Fasquelle. Paris. 1988
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